Quelle inspiration le creuse et aussitôt l’emplit sinon celle de la parole.
Il se trouve des chemins où les pieds dérapent, où les doigts accrochent, où le souffle accentue et pousse le mince filet vers le ruisseau puis la rivière vers le fleuve vers l’estuaire ouvert à la mer… mer méditerranée terre arpentée année après année où le sillon tracé accueille la graine ensemée qui éclot s’encheville grimpe et de poitrine en gosier délivre le mot et le mot et le mot.
Cela est organique, c’est du corps mais cela est de l’esprit et de la langue, d’un territoire mille plateaux de langues, baisers mêlés que Jean-Michel Hernandez conte. Écoutez les bruisser, laissez vous épouser…
Jean Pierre Auger