Comme très souvent, les versions populaires de ce conte se retrouvent dans divers pays France (Provence), Espagne, Portugal. Nous avons ici choisi une version Brésilienne
L’ORIGINE :
Comme très souvent, les versions populaires de ce conte se retrouvent dans divers pays France (Provence), Espagne, Portugal. Nous avons ici choisi une version Brésilienne
L’HISTOIRE :
Le héros (Ti’Jean) doit délivrer d’un sortilège une jeune fille (Leîla, princesse de la nuit), gardée dans un château par une sorcière.
Sur le chemin vers sa promise, il rencontre plusieurs animaux dont il devient l’ami. Ceux-ci vont l’aider dans son entreprise…
LE CONTENU :
Structure de conte initiatique traditionnel, fonctionnant comme un conte randonnée
-Le voyage du héros
-Ses rencontres
-Son épreuve
-Ses infortunes
-Sa réussite
LA SYMBOLIQUE :
-Les quatre éléments naturel feu/fourmi, terre / mouton, eau / poisson, air / oiseau sont présents et aident le héros à se confronter au monde.
-Le Miroir Magique : Il voit et reflète tout ce qui se passe dans le monde (serait-ce une télévision ?), mais refuse de refléter l’image de Leîla (on pense ici au miroir de la marâtre de Blanche Neige…) Leîla ne pourra « construire » son image (sa personnalité) que grâce à son opiniâtreté, sa confiance en l’autre (pôle masculin)
Pour se sortir du piège tendu par la sorcière et le miroir, Ti’Jean fera preuve de courage et d’intelligence… Il devra aussi aborder le mystère de l’autre (pôle féminin).
LA MISE EN SCENE :
Le langage populaire du conte a été respecté, enrichi par des rimes et rythmes proche de la poésie ou de la comptine.
3 espaces scénographiques ou mise en abyme :
– Avant scène : le voyage de Ti’Jean
– Milieu de plateau : entrée du château
– Fond de scène : le miroir magique
1 espace musical : guitare, percussion, flute.
– Interprété par un conteur/comédien qui raconte mais aussi joue Ti’Jean, les animaux, Leîla…
– 1 musicien qui apporte le contre point en pulsant certaines scènes (avec les animaux…) ou en accompagnant mélodieusement d’autres (Leîla, le miroir)
Le musicien se transforme aussi en conteur à certains moments, permettant de garder un rythme narration/jeu d’acteur.
– Le travail de lumière passe du général au plus intime (détail du miroir), soulignant en cela les 3 espaces scénographiques.
– Le miroir (qui dans le conte n’est pas décrit directement) peut s’apparenter aux pages d’un livre que l’on découvre ; il apparait dans le spectacle de façon « magique » grâce aux images d’un vidéoprojecteur.
Spectacle à partir de 5 ans et jusqu’à ….
Scène : 6m (ouverture) x 5m (profondeur) x 2m70 (hauteur)
Avec : Jean-Michel HERNANDEZ Et Paul PACE
Adaptation et mise en scène Jean-Michel HERNANDEZ
Scénographie et lumières Sarah BRASKI
Musique Paul PACE
Illustrations du miroir Jean-Julien GALVE
Vidéo et animation Pascal Bréchet
Le miroir magique sur le site de Paul Pace : http://paulpace.org/le-miroir-magique